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X-men days of future past : What the f*** ?!

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Un nouvel X-men s'ajoute à la liste. Bientôt nous aurons autant de films qu'il y a de mutants dans le comics. Pourtant, après le très attendu Days of future past, il serait peut-être temps pour les mutants de prendre leur retraite. Wolverine, le docteur X, Magneto, Mystic, approchent tous la soixantaine. Chose étonnante, ils ne vieillissent pas. Cette bizarerie temporelle est la première d'un longue liste qui s'étend jusqu'à Perpette les oies dans ce nouvel épisode que nous allons ici critiquer car c'est hélas tout ce que nous pouvons faire. C'est parti !

 

Le futur. Des mutants avec un M sur l’œil (au cas où on ne saurait pas les reconnaître). Des humains racistes ou non. Des vaisseaux ultra design. Une Amérique ravagée. Et des gros vilains pas beaux qui sont super méga fort. Rien de nouveau sous la brume du futur selon Hollywood. Dans ce bazar qui fait a part entière partie de notre inconscient collectif, les X-men du début à savoir le Docteur X, Magnéto grand ennemi ou ami selon que cela arrange le script, Wolverine qui ne se lasse pas de recevoir ses chèques juteux et Tornade qui est devenu noire depuis peu, doivent sauver un nain surdoué pour pouvoir changer leur monde. Pour cela, ils sont épaulés de la nouvelle recrue Elen Paige qui elle non plus n'a pu résister ni au groupe de mutants ni à l'argent . Après quelques scènes de combat bordéliques mais plaisantes, Hugh Jackman se lance dans le passé pour deux heures d'incohérence, de Jennifer Lawrence en combi bleue et de Docteur X alcoolique. 

 

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Jeunes filles en fleur contenez-vous, première image du monde d'avant : Wolverine nu de haut en bas (de dos, il ne faut pas pousser mémé dans les orties). Les spectatrices de la salle mouillent leurs culottes, le prix exorbitant qu'elles ont payé valait le coup... ou presque. Le beau mâle aux griffes d'acier (ici d'os parce que c'est le passé) se rhabille et s'en va chercher Charles-Xavier, Eric et Raven et d'autres gars à côté qui servent à meubler. A partir de là, on en apprend de belles ! La crise de cuba ? Les mutants ! Le meurtre de Kennedy ? Un mutant ! Kennedy ? Un mutant lui aussi enfin ! Alors qu'une partie de la salle reste estomaquée par la nouvelle sur la réelle nature de JFK, l'autre se marre franchement tout en réalisant cependant que ce film est vraiment une rigolade. La chose se confirme par la succession de scènes improbables dont la plus belle reste Magneto soulevant un stade entier pour le placer autour de la maison blanche. J'ai dit la plus improbable ? Ah pardon ! J'ai aussi oublié celle où Raven prend l'apparence de Nixon, en présence de se dernier, devant tout le staff de la Maison-Blanche et que personne ne se rend compte de rien ! Pas étonnant que tous les présidents se fassent assassiné avec le manque d'attention des mecs qu'on engage dans cette maison de fous ! 

Bref, le reste suit : Raven redevient gentille, Magneto s'exile, le futur est sauvé et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. En gros pas besoin de dépenser de l'argent, téléchargez-le, faites vous des pop-corn et marrez-vous un bon coup parce qu'il vaut mieux en rire qu'en pleurer. 

 

NB : J'ai oublié de préciser que cette article était remplie de spoils. Désolée !

Et mon article est parfaitement subjectif !

 

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04/06/2014
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Noé, coulé ou non ?

 

 

 

 


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Pour la énième fois, la légende (catholiques, jetez vos premières pierres) de Noé se voit être adaptée au cinéma. Après une interprétation parodique dans Bruce Tout-Puissant, le héros biblique est représenté comme un héros plein de testostérone tenu par le très masculin Rusell Crowe bravant le déluge sur cette affiche. De pastiche, il semble que nous passions à un blockbuster musclé encore plus loin de l'histoire de base. Pourtant, comme nous allons le voir, Noé possède ses qualités... autant que ses défauts. 

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Si Noé joue parfois sur une certaine débauche de moyens lors de scènes de batailles, de mouvements de foule ou de déluge, il possède aussi une esthétique plus simple et à belle à plusieurs reprises, mais parfois trop simple. Certains effets spéciaux semblent ainsi sortir tout droit des années 90'. Cette simplicité correspond cependant parfaitement à la simplicité des personnages principaux qui constituent l'humble famille de Noé. Au-delà de l'étalage de moyens aussi, le réalisateur trouve un sens plus profond. En effet, les phénomènes de foule, la vague immense finissant d'engloutir la terre ferme, apparaissent plus comme des éléments dérangeants, perturbants pour le spectateur qui au lieu de voir l'incroyable de ce qui se déroule sur l'écran, entrevoit plutôt l'horreur de cette apocalypse, de voir l'humanité s'éteindre. D'autant que Aronofsky ne montre pas uniquement l'extinction de l'Homme par Dieu mais aussi par lui-même. Il retranscrit ainsi des scènes violentes de cannibalisme dans lesquels les humains, poussés dans leur derniers retranchements, sont près à s’entre-tuer pour un morceau de viande, à laisser pourrir leur semblable dans des fosses et finalement à terminer de sacrifier l'humanité par un dernier acte de monstruosité. Le réalisateur montre ainsi que l'homme n'a nullement besoin de l'intervention divine, même quand il s'agit de s'éteindre. Dieu, sans être remis en cause puisque le monde de Noé est un monde dans lequel l'existence du Seigneur est avérée, est questionné au travers de deux visions, celle du héros et celle du roi. L'un considère que l'homme a déçu Dieu et mérite de mourir tandis que l'autre considère que Dieu est à l'origine de la destruction de la terre par l'homme puisque ce dernier à été créé à son image. Nous avons ainsi un personnage quasiment extrémiste face à un personnage qui se rapproche d'une vision athée ou du moins qui questionne la religion. Le film n'est donc pas une oeuvre cléricale comme on aurait pu l'attendre mais pas non plus un pamphlet anticlérical. Aronofsky a été capable de transposer un certain équilibre dans son oeuvre, voilà ce qui lui donne des points. 

Malgré tout, Noé marche parfois avec ses gros sabots de blockbuster. Noé est très masculin, c'est un homme fort, lourd, imposant. La figure masculine est d'ailleurs très exploitée pour laisser une faible part aux figures féminines. Le film regorge donc parfois trop de testostérone qui le fait osciller entre film de guerre et film apocalyptique. Le réalisateur en oublie alors l'intérêt de traiter un tel sujet pour se concentrer sur des scènes toutes plus imposantes les unes que les autres qui donnent de la lourdeur à cette oeuvre connotée de simplicité. 

Finalement, Noé n'est pas assez profond pour être un bon film mais n'est pas non plus assez blockbusteresque pour être qualifié de mauvais. C'est un film travaillé comme bâclé qui est peut-être trop long, parfois trop mélodramatique et trop prévisible mais qui peut donner matière à réflexion à qui se donne la peine de voir entre les plans. 

 

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08/05/2014
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20 feet from stardom : musique au plus près des étoiles

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Sous la forme d'un documentaire, Morgan Neville retrace l'histoire des "backgrounds singers" : les choristes. Toujours inconnues du grand public, ces femmes aux voix extraordinaires côtoient les étoiles sans jamais atteindre les sommets. Ces femmes ce sont Lisa Ficsher , Merry Clayton, Darlene Love ou encore Judit Hill (qui entame une carrière solo). Ceux qu'elles accompagnent : les Stones, Bruce Springsteen, Stevie Wonder, Michael Jackson, Ray Charles. Au micro de Neville, les chanteuses nous livre leur histoire, leurs regrets d'être à l'arrière plan, invisibles, mais aussi leur joie d'être sur scène, de travailler avec les plus grands noms de la musique. Entre interviews, images d'archives ou de concerts, nous apprenons à connaitre, nous découvrons, des personnes, des voix sans qui de nombreuses chansons n'auraient pas d'âme. Nous découvrons aussi un monde de la musique rarement juste dans lequel tous les meilleurs n'ont pas de nom. Pourtant, si ces femmes ne sont qu'à 20 feet from stardom, les sommets elles les atteignent avec l'admiration des plus grands, de David Bowie à Sting en passant par Joe Cocker

20 feet from stardom ouvre nos yeux mais aussi nos oreilles sur le monde de la musique et du spectacle plus généralement au travers des portraits de celles qui ne sont submergées ni par leur ego ni par la célébrité, qui vivent simplement leur passion. 

 

Pour un petit aperçu : 

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=217344.html

 

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Darlene Love des Blossoms le groupe de choristes le plus connu


28/12/2013
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La vie d'Adèle

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On nous en a parler et reparler, un scandale l'a entouré, les critique l'ont encensé et une Palme d'Or lui a été décernée, La vie d'Adèle c'est un peu LE film de l'automne... ou pas.

 

 

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Nous voilà dans la salle de cinéma, tout frétillants d'impatience à l'idée de voir enfin ce qui semble être le chef-d'oeuvre du siècle. Les lumières s'éteignent, et sur l'écran la vie d'Adèle commence à défiler. Adolescente goinfre et passionnée de littérature, elle vit tranquillement entre chez elle et le lycée. La drague, les copines, des trucs de filles, des trucs sans intérêts jonchent le film pendant une bonne demi heure. Puis, la révélation, le moment où l’héroïne se dit : "Est ce que je ne suis pas plus attirée par les filles que par les garçons ?". Alors nous spectateurs nous commençons à nous dire que peut-être enfin il va se passer quelque chose. Pas plus que ça, la vie suit son cours avec une acceptation de l'homosexualité. Et là entrent en scène les scènes de sexe interminables, pas franchement passionnantes, un assouvissement des pulsions du réalisateur qui semble prendre un certain plaisir à filmer les deux actrices sous tous les angles et dans toutes les positions. La vie continue pour l'héroine jamais heureuse, qui fume, couche, pleure et, entre une cigarette, une partie de jambes en l'air et un nez qui coule autant que les chutes du Niagara, s'occupe de gamins de maternelle. 

 

Si le réalisateur gère cependant parfaitement, aidé de ses deux actrices formidables, des scènes de disputes sans musique donc vraies, il ne fait pas montre d'une esthétique très marquante, et a tendance à répéter encore et encore les mêmes plans rapprochés en caméra sur l'épaule.la vie.jpg

 

Mais en cette période où la loi sur le mariage homosexuel vient d'être acceptée mais où que quelques uns résistent encore, on aurait attendu de Kéchiche qu'il mette sa caméra au service de la cause homosexuelle plutôt qu'au service de ses fantasmes. Là où l'on attendait de l'art provocateur, heurtant, utile il n'y a qu'une histoire simple qui ne dit rien, une histoire pleine de belles phrases sur l'art qui ne sont pas prise en compte par celui qui les a écrites, un film dans lequel des actrices au grand potentiel perdent leur temps et leur énergie (c'est peu dire).

Bref, une Palme d'Or. 

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13/10/2013
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The congress

 

Laisse sans voix


05/07/2013
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