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Julie Andrews : Mary, Maria, Victoria mais aussi Victor

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Son visage vous dit peut-être quelque chose, ou ne vous dit plus rien du tout. Mais si vous avez été un incollable Disney dans votre enfance vous avez forcément rencontré Julie Andrews au détour de Mary Poppins. Puisque cette dernière fête ses 50 ans (le film, pas l'actrice qui elle se rapproche dangereusement des 80 ans), il est bon de se pencher sur l'histoire de l'actrice qui l'a incarné. 

Julie Andrews, née Julie Elizabeth Wells, est née le 1er octobre 1935 en Angleterre. C'est sa mère, remariée à un comédien, qui la pousse vers une carrière artistique. La petite Julie a en effet plus de quatre octaves à son actif alors qu'elle n'a pas 10 ans.

Sa carrière est lancée pour de bon avec la comédie musicale The boy friend qu'elle interprète à Broadway en 1954. Suivent My fair lady, Cendrillon ou encore Camelot, les trois sur planches. 

C'est en 1963, alors qu'elle vient d'être refoulée pour le rôle d'Eliza Doolittle dans la version cinématographique de My fair lady, que Walter Disney lui propose le rôle de Mary Poppins qui lui vaut l'Oscar de la meilleure actrice en 1965. C'est en réalité l'auteure des aventures de la gouvernante, Pamela Travers qui la choisit pour le rôle, puisque le choix du rôle-titre était entièrement entre ses mains. 

En 1965 toujours, Andrews tourne The sound of music (La mélodie du bonheur), film culte qui ancre son image d'actrice gentillette et un peu coincée mais qui lui vaut tout de même un Golden Globe. Elle ne réussira pas, malgré des rôles plus dramatique notamment dans Le rideau déchiré d'Alfred Hitchcock, à briser cette réputation. 

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Elle commence à s'effriter [sa réputation] avec le film Darling lili, réalisé en 1969 par Blake Edwards, son futur mari. Dans le film, elle n'hésite pas à passer de l'anglaise guindée à la danseuse de cabaret qui enlève le haut. Mais c'est à partir des années 1980, sous la direction de son mari, qu'elle arrête d'être la gentille gouvernante en jouant dans S.O.B, où elle montrera carrément ses seins et dans Victor Victoria dans lequel elle tient le rôle d'un travesti. 

Depuis, sa carrière à ralenti, elle est revenu vers Disney et s'occupe surtout de voix-off. 

Ce qu'il y a d'intéressant chez Julie Andrews, c'est un côté Audrey Hepburn : sous un masque sophistiqué, guindé, elle possède un talent pour la comédie incontestable de par son ironie, ses mimiques et son flegme très anglais. Si on peut lui reprocher des films très "guimauves", il faut aussi admettre qu'elle a su rattraper ça avec des films beaucoup plus osés, sérieux et artistiques comme Darling lili. De plus, Mary Poppins, The sound of music, Le rideau déchiré, Star ! et Victor Victoria sont tous des films cultes. 

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09/03/2014
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Jennifer Lawrence : une étoile est née

 

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Nommée actrice la plus "bankable" du moment, Jennifer Lawrence est la petite nouvelle dans le monde hollywoodien. Quelque soit le média, quelque soit le lieu, on entend toujours parler d'elle. Focus sur cette étoile, la plus brillante de toutes. 

 

Jennifer Lawrence, c'est la fille de la campagne, la fille du Kentucky, la fille qu'on aurait pas vu dans l'industrie du cinéma. Garçon manqué, elle pratique le basket et le hockey et monte à cheval sans même s'embêter d'une selle. Et pourtant, la jeune Jennifer qui n'a encore que 14 ans, lors d'un voyage à  New-York est remarquée par un chasseur de tête. Deux ans plus tard, elle entame sa carrière à la télévision et en 2008 la voilà sur grand écran aux côtés de Kim Bassinger et Charlize Theron dans The burning plane. Et avec le film vient le prix Marcello Mastroianni du meilleur jeune espoir. A partir de là, tout s’enchaîne. L'actrice semble être un aimant à nominations et à prix puisque pour son second film, The poker house, elle remporte le prix de la meilleure actrice et la réalisatrice du film remporte le prix de meilleur réalisateur au Midwest Independant Film Festival. De même, pour Winter's Bone, qui la révélera, elle est nominée à seulement 19 ans pour l'Oscar de la meilleure actrice. Cet Oscar, elle le remportera en 2013 pour son rôle dans Happiness Therapy. Pas étonnant qu'elle soit si "bankable" ! 

 

On retrouve chez Jennifer Lawrence un peu du talent de quelques actrices mythiques. Elle posséde la candeur et le caractère "fille d'à côté" qu'avait Ingrid Bergman à ses débuts. Ses choix de rôles se rapprochent étonnamment de ceux de Jodie Foster. En effet, à 16 ans à peine, Lawrence n'hésite pas à faire The Poker House dans lequel elle devra tourner une scène de viol. De plus, elle n'a jamais appris le métier d'acteur, elle est tombée dedans. Demandée et observée de tous les côtés, la jeune femme sait choisir ses rôles et fait autant de films à gros budget que de films indépendants. A ce rythme là, c'est sur, Jennifer Lawrence deviendra un emblème et les gens fouleront son étoile sur le Walk of Fame. 

 

Enfin, elle sait faire dans l'"entertainment", c'est à dire qu'elle sait divertir. Sa franchise, sa naïveté, son manque d'expérience dans le monde du cinéma, fait d'elle un personnage atypique. Cherchant les journalistes lors de son "acceptance speech" des Oscars 2013, n'hésitant pas à lever le doigt du milieu, toujours joyeuse, drôle et naturelle, elle sait se faire des amis, parmi les journalistes et parmi les fans. 

 

Oui, vraiment, Jennifer Lawrence c'est la nouvelle Ingrid Bergman : celle qui choisi ses rôles, celle dont on se sent proche parce qu'elle est comme nous, la fille honnête. 

Une étoile est née filmait Cukor, espérons qu'elle brillera encore longtemps.


13/02/2014
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Françoise Dorléac : "je suis Solange Garnier"

 

 "Solange Garnier ?" Pour ceux qui ne connaissent pas "Les demoiselles de Rochefort" par cœur (une grande majorité de personnes saines d'esprit), Solange Garnier, c'est la jumelle rousse dans le fameux film de Jacques Demy. Si à l'écran elle est la soeur de Catherine Deneuve, c'est aussi le cas à la ville, et c'est même elle que nous devons remercié pour l'entrée de Deneuve dans le cinéma ! Cette jeune femme extravertie, morte trop tôt, fut une actrice atypique, que j'aimerais vous présenter. 

 

Françoise Dorléac est la deuxième des quatre sœurs Dorléac. Elle est née le 21 mars de l'union de Maurice Dorléac, célèbre acteur de cinéma et de théâtre, et de Renée Deneuve, elle aussi proche du monde du théâtre. C'est Françoise l'actrice née de la famille. Elle ne rêve que de comédie, et va très vite, à la suite de son expulsion du lycée, étudier l'art dramatique. D'abord dans le cours d'art dramatique de Raymond Girard puis au conservatoire d'art dramatique. 

En 1960, elle tient son premier rôle sur le devant de la scène dans "Gigi". Mais le film qui la fera connaître est "L'homme de Rio" de Philippe de Broca dans lequel elle donne la réplique à Jean-Paul Belmondo. Elle va enchaîner avec "La peau douce" de François Truffaut et avec "Cul-de-sac" de Roman Polanski. Enfin, elle tourne auprès de sa sœur dans "Les demoiselles de Rochefort", où elle interprète le rôle de Solange. C'est en se rendant à l'avant première du film, à Londres, le 26 juin 1967, qu'elle a l'accident de voiture qui lui sera fatal.

Sa carrière bien que courte fut fructueuse puisqu'elle fut dirigée par quelques uns des plus grands réalisateurs. Son jeu était très différent de celui se sa cadette. En effet plus extravertie, Dorléac avait un jeu empli d'émotion mais aussi d'humour, parfois faussement mystérieux, mais toujours admirable et magnifique. Elle est une grande actrice au même titre que Catherine Deneuve, il ne faut pas l'oublier. 



 


14/05/2013
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Ingrid Bergman

 

Ingrid Bergman est une actrice d'origine suédoise née le  29 août 1915 à Stockholm et décédée le 29 août 1982 à Londres. Son père la voulait chanteuse d'opéra mais elle se tourna vers le théâtre. Ainsi, elle entre à l'école d'art dramatique de Stockholm à l'âge de 18 ans. Elle n'y reste qu'une seule année, se faisant repérée par le réalisateur et producteur suédois Gustav Molander avec qui elle tournera 7 films au total. C'est avec la version suédoise d'"Intermezzo" que Hollywood et notamment David Selznick  jette un oeil sur elle. Selznick achète les droits et en fait le remake américain avec Bergman accompagnée de Leslie Howard, en 1939.Puis elle repart en Suède mais pour peu de temps car la guerre menaçant, Selznick veut la savoir en sûreté à Hollywood. Elle y retourne donc.

Ainsi, sa carrière décolle littéralement, le public "tombe amoureux" d'elle et de son naturel. Car elle est la première actrice à refuser qu'on touche à la moindre parcelle de son visage, et devient la première actrice naturelle, toujours peu maquillée. Elle va enchaîner les grands films, faisant à la suite deux des films les plus cultes de l'histoire du cinéma : "Casablanca" aux côtés de Humphrey Bogart et "Pour qui sonne le glas" adapté du roman éponyme d'Hemingway, avec pour partenaire Gary Cooper. Hitchcock aussi porte son attention sur elle et elle va devenir son actrice préférée. Ils vont faire ensemble trois films : "Spellbound" (La maison du Docteur Edwardes), "Notorious" (Les enchaînés) et "Under capricorn" (Les amants du capricorne). Après "Under capricorn", elle part en Italie pour tourner "Stromboli, terra di Dio" de Roberto Rossellini. Ce film va être un tournant très important dans sa carrière...

En effet, Rossellini et Bergman entretenaient depuis un peu moins d'un an une relation amoureuse. Ce fut Bergman qui, en 1948, fit un premier pas vers le réalisateur après avoir vu "Rome, ville ouverte" et "Paisa". Elle lui écrivit cette lettre :

« Cher M. Rossellini,
J'ai vu vos films Rome, ville ouverte et Païsa, et les ai beaucoup appréciés. Si vous avez besoin d'une actrice suédoise qui parle très bien anglais, qui n'a pas oublié son allemand, qui n'est pas très compréhensible en français, et qui en italien ne sait dire que « ti amo », alors je suis prête à venir faire un film avec vous. »

— Ingrid Bergman

 

Ils décident donc de faire un film ensemble. Bergman part, laissant son mari et sa fille pour aller vivre en Italie. Commencent les pires moments de sa carrière. Son mari Petter Lindstrom l'empêche d'obtenir la garde de Pia, leur fille; "Stromboli" est un désastre, le tournage est un véritable parcours du combattant, la critique s'acharne sur l'actrice, les journaux ne se lassent pas d'écrire des horreurs sur elle ainsi que les partis conservateurs aux Etat-Unis qui sont en désaccord avec son mariage avec Rossellini. Cela devient pire quand elle tombe enceinte. C'est un temps mort dans sa carrière. Elle aura deux autres enfants avec le réalisateur italien dont l'actrice Isabella Rossellini. 

En 1956 cependant, elle fait un retour triomphant dans le cœur des américains avec le magnifique "Anastasia". Dans le même temps son mariage avec Rossellini se termine. Les américains l'accueillent chaleureusement et elle reprend le chemin des plateaux hollywoodiens. 

En 1978 elle tourne son dernier film "Sonate d'automne" par Ingmar Bergman (qui n'a aucun lien de parenté avec elle, Bergman est un nom très courant en Suède). Elle fini sa carrière d'actrice sur les planches qu'elle n'avait jamais vraiment quitté toute sa vie durant, en 1979 avec "Waters of the moon".

Elle meurt le jour de son 68ème anniversaire des suites d'un cancer contre lequel elle lutait depuis plusieurs années. 

Si son nom ne dit plus grand chose à personne, elle est pourtant une très grande actrice qui n'hésita pas à lâcher sa carrière par amour et qui en assuma totalement les conséquences. Elle imposa ses choix dans les films qu'elle faisait par exemple, elle fit en sorte d'inverser les rôles avec Lana Turner dans "Docteur Jeckill and Mister Hyde", brisant l'image qu'on tentait de lui imposer. Comme quelques actrices de son temps elle refusa d'entrer dans une case et de se laisser enchaînée par Hollywood.

Si vous voulez en savoir plus, elle a écrit son autobiographie : "Ma vie".


22/04/2013
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James Stewart

 

 

James Maitland Stewart alias James (ou Jimmy) Stewart est un acteur américain né le 20 mai 1908 à Indiana et mort le 2 juillet 1997 à Los Angeles. Il est notamment, avec Cary Grant, l'un des acteurs fétiches du réalisateur Alfred Hitchcock.

Il est considéré comme le troisième plus grand acteur de tous les temps par l'American Film Institute.

Il se démarque par un jeu doux, calme, le plus souvent assez statique, qui le place plutôt dans des rôles de gentils un peu bégaiyants et innocents. Hitchcock en fera un acteur plus dramatique tout en s'appuyant sur son côté naturel. Il le décrit comme un "homme passe-partout", terme ironique considérant que Stewart passait rarement inaperçu aux vues de sa taille.

Il fait ses premiers pas à Broadway avant d'être repéré à Hollywood vers 1934. Là il va jouer pour Franck Capra ou encore George Cukor dont le film "The Philadelphia story" lui vaudra un Oscar en 1940.

Lorsque la Seconde Guerre Mondiale éclate, il s'engage dans l'armée de l'air dans laquelle il aura une carrière aussi florissante qu'à Hollywood. Il va atteindre le grade de Général de division et en 1966, après un dernier bombardement au Vietnam (en tant qu'observateur uniquement) il met fin à sa carrière militaire.

Cependant, entre la fin de la guerre et la fin de sa carrière militaire, il continue de tourner des films. Un de plus avec Franck Capra, le célébre "La vie est belle"; quelques westerns; et aussi mais surtout, 4 films avec Alfred Hitchcock, en 1948, 1954, 1956 et 1958.

Il fut récompensé par de nombreux prix pour l'ensemble de sa carrière. Une statue de lui est même hérigée dans le Comté d'Indiana.

James Stewart meurt le lendemain de la mort de son ami Robert Mitchum.

 

A noter que l'actrice Kristen Stewart n'a aucun lien de parenté avec lui.


08/04/2013
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