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Orange is the new black : les femmes aussi en ont

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Les séries se font de plus en plus nombreuses, elles se diffusent à une échelle généralement mondiale - sauf pour les séries françaises, et on comprends aisément pourquoi - et touchent un public toujours grandissant d'adolescents mais aussi d'adultes. Et les femmes y prennent une place de plus en plus importante, que ce soit avec Buffy ou le Capitaine Janaway de Star Trek : Voyager dans les années 1990 ; Allison Dubois dans Médium ou Desperate Housewives dans les années 2000 ; et plus récemment encore Orphan Black et celle qui nous intéresse Orange is the new black. Après des femmes qui se battent, des femmes qui parcourent l'espace, des femmes qui enquêtent, des femmes qui vivent, des femmes qui se battent à nouveau, on a les femmes qui purgent leurs peines dans une prison de sécurité minimum de l'état de New-York. Après Joss Whedon, après Mark Cherry, c'est Jenji Kohan qui prend la parole, et la caméra. 

 

 

Quand on pense à série et à prison on pense d'abord à Prison Break, la série pas franchement amusante qui commence lentement à se faire oublier. Avec Orange is the new black, on a plutôt affaire à de la comédie-romantico-dramatique, ce qui est immédiatement plus attractif, même si nous verrons que cela peut revêtir quelques inconvénients. Cette directive de mélange des genres, on la voit immédiatement, dès le premier épisode qui nous présente l'héroine Piper Chapman, alter-ego de Piper Kerman auteur du roman "Une année dans une prison pour femmes" qui a inspiré la créatrice, dans des situations comiques dans la prison, dans des scènes dramatiques dehors, dans des scènes romantiques dans le passé. Et la diversité ne s'arrête pas au style mais s'étend à toutes les femmes que l'ont découvre tout au long des deux saisons pour l'instant diffusées :  Red, la russe directrice des cuisines ; Nicki, la Don Juan de la prison ; Morello, la mytomane ; Crazy Eyes, l'habituée du service de psychiatrie ; Pussey, la jeune noire un peu perdue et Taystee sa pote ; et tellement d'autres. Noires, blanches, hispaniques, asiatiques, jeunes, vieilles, gays, hétéros, caractérielles, douces, toutes ces femmes et leurs histoires se succèdent épisodes après épisodes sans jamais réussir à nous ennuyer. En effet, alors qu'on pourrait penser que la vie dans la prison aurait vite fait de nous lasser, l'usage de flash back, l'insertion d'intrigues plus ou moins complexes au sein de la prison, rendent chaque épisode différent des autres tout en gardant une bonne continuité.  

 

Rentrer dans le milieu carcéral, on se l'imagine, n'est pas chose facile, même pour une peine courte dans une prison de sécurité minimum. Pour Piper c'est d'autant plus dur que son côté Upper East Side est au départ très prononcé et ne la rend pas très agréable auprès de ses compagnes de cellules. La dureté de la vie de prisonnier(e) c'est ce que veut montrer Jenji Kohan, et ce qu'elle est de toute façon obligée de montrer puisqu'on ne monte pas une comédie simple sur une telle situation. Alors c'est ce que Jenji Kohan nous montre : des problèmes de drogue, des relations de dominant/dominé, la formation de clans souvent raciaux, une intégration difficile, des réglements de compte, des agressions, des conditions de vie qui laissent à désirer, font partie intégrante de l'univers de la série qui place ainsi sa critique envers un système carcéral peu fonctionnel et relativement corrompu, ce que les américains ont pu voir dans l'actualité avec les poursuite contre la ville de New-York quand aux conditions de  vie dans une prison pour hommes ou en France avec la surpopulation et les enquêtes tristement révélatrices touchant à la prison des Baumettes. 

Mais, si la critique c'est bien et beau, parfois utile, on ne peut s'en contenter si on veut attirer une audience qui est déjà déprimée à cause de la crise. D'où les aspect romantiques et comiques. Les histoires d'amour, entre femmes comme entre hommes et femmes, sont nombreuses et considérablement exploité notamment avec les personnages entourant Piper, soient son fiancé, sa meilleure amie, et son ex petite amie qui lui vaut cette année en prison. Le comique, au travers des personnes comme des situations, a lui aussi une belle part du gâteaux. Cependant, le romantique et le comique amènent parfois un manque de crédibilité et au bout de deux saisons vont jusqu'à rendre la vie carcérale si amusante et familiale qu'on a presque envie de dealer juste pour avoir une chance de se retrouver en prison dans une ambiance colonie de vacances.

 

 

Sachant, finalement, que la série à plus valeur de divertissement que d'art (contrairement au cinéma), on ne peut reprocher sa directive à Jenji Kohann d'autant plus que son show est rafraîchissant, original, et composé d'un casting d'actrices parfaitement convaincantes. On aime ou on aime pas, mais l'initiative est assez bonne en soi. C'est pourquoi je vous conseille un petit tour à la prison de Litchfield, pour vous faire une idée et peut-être pour continuer. 

 

 


28/01/2015
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Nos étoiles contraires

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Retenez vos cris, gardez vos soutiens-gorge, séchez vos larmes de joie, jeunes-fille en fleur et autres adolescentes au cœur empli de guimauve, Nos étoiles contraires, le roman qui semble rassembler toutes les jeunes-femmes, offre enfin son adaptation cinématographique. Critique. 

 

Aux premières minutes, tout semble se dérouler à merveille, le réalisateur, malin, gère joliment le lien entre le fameux "20th century fox" et le ciel étoilé que Shalene Woodley, débarrassée de ses tatouages et des ses cheveux (cancer oblige), contemple, oxygène dans le nez et étincelles plein les yeux. Et là, soudainement, comme un vilain cheveux gras sur la soupe, se fait entendre sa narration. Josh Boon vient de tomber dans le grand fossé meurtrier des clichés d'adaptations. Incapable d'expliquer la situation en image, comme son art l'impose, le réalisateur se voit obligé de composer avec une voix off. Un point en moins. Malgré cette erreur, on reste cependant relativement accroché par une réalisation lumineuse, colorée, simple. Les plans américains se succédant, ils s’empreignent pourtant peu à peu de laideur et d'une simplicité telle qu'elle en devient fade. Et le film va ainsi, perdant toujours plus de saveur et s'enfonçant, au fur et à mesure que les minutes défilent, dans les clichés les plus bas. Le fameux livre-silex, déclenchant le feu de la passion, la fameuse métaphore pédante qui fait fondre les représentantes de la gente féminine de la salle les unes après les autres, toute cette guimauve qui s'accumule jusqu'au point culminant dans la maison d'Anne Franck qui dans sa tombe se retourne en hurlant au scandale. 

 

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C'est environ au milieu de ces immondices cinématographiques, que le spectateur averti commence à désirer que le cancer l'emporte sur ces personnages plus romanesques que des héros de la collection Arlequin. En effet, Shalene Woodley, pourtant convaincante dans Divergente en terme d'émotions et de jeu plus généralement, semble aspirée dans une sorte de phénomène Twilight. Le manque de saveur du film inhibe ses capacités d'actrices. Ansel Elgort, lui aussi présent dans Divergente, dans le rôle du frère (alerte syndrome Lannister !), montre plus de talent dans les trois scènes qu'il y joue que dans toutes ses apparitions dans Nos étoiles contraires. Chez les autres, peu connus pour la plupart et qui n'auront peut-être plus d'occasions de carrières, on trouve cependant une Laura Dern qui se recycle avec un certain talent et un Willem Dafoe qui, lui, tient assurément le meilleur rôle du film et de la meilleure façon. 

 

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Finalement, après 1h40 de licornes, poneys, arcs en ciel, dégoulinants, d'un peu de cancer qui semble là pour pallier à des lacunes dans l'art de faire du drame, de scènes tellement prévisibles que le réalisateur aurait mieux fait d'en faire des intertitres en police 42 rouge, le film est encore plus essoufflé qu'Hazel Grace quand elle monte un escalier et nous aussi épuisés qu'Augustus après sa première crise. Dommage. il reste 25 minutes. 

Le supplice prend fin. Les filles et leurs mères ressortent larmes à l’œil, mouchoir autour du nez. Nos étoiles  contraires se termine sur un ciel plus sombre qu'un jour de tempête. Les étoiles se sont éteintes sur le cinéma de Josh Boon, aussi court que la vie des personnages qu'il vient de mettre en scène. On ne voit plus le ciel comme avant après Nos étoiles contraires, on ne voit pas le cancer différemment après Nos étoiles contraires, Shalene Woodley devient floue après Nos étoiles contraires. Et c'est bien ce qu'on lui reproche. 

 

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12/09/2014
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La Belle et la Bête en trois versions cinématographiques

La Belle et la Bête est revenu cette année sur les écrans dans une toute nouvelle adaptation avec Léa Seydoux et Vincent Cassel dans les rôles principaux. Bien sur, le conte n'avait jamais quitté la tête des amoureux de Disney, ni celle des amateurs de Jean Cocteau. C'est pourquoi je vous propose aujourd'hui de comparer ensemble ces trois œuvres liées par le même sujet et pourtant bien différentes.

 Nous avons donc en mains trois versions, celle de Jean Cocteau datée de 1946, celle de Disney, bien évidemment, sortie en salles en 1991, et la toute dernière de Christophe Gans en 2014. 

 

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Chacune des trois oeuves est très particulière et offre peu de ressemblances avec les autres. Jean Cocteau, le premier instigateur d'une adaptation cinématographique du conte, opte pour un film métaphorique, surréaliste et empreint de la poésie qui pave le chemin de sa vie. Disney, toujours dans une volonté d'atteindre un public jeune avec de la poussière de fée, offre une romance à l'eau de rose (c'est le cas de le dire !), pleine de références à la très glamour France. Quand on en arrive à Christophe Gans, la définition se floutent. Optant pour une ouverture du conte hors du couple principal seul, il densifie l'histoire et les personnages en leur écrivant un passé et en tissant de nouvelles intriges. Gans, malgré cette prise de liberté assez américaine, aime se référer à ses deux prédécesseurs. Ainsi, on découvre des plans "volés" à Cocteau et des idées profondément Disney telles que l'insertion des chiens de chasses transformés en personnages d'Animal Crossing. Cette américanisation, plus profonde que celle effectuée par Disney, entraîne des plans et des histoires un peu trop rocambolesques pour la simplicité de La Belle et la Bête qui tient majoritairement sur l'histoire d'un couple et un seul, en faisant peu appel aux personnages secondaires à savoir la famille de Belle. L'ajout d'un vilain et de sa poule voyante empoisonnée par une philosophie de vie empruntée à Cendrillon, Ariel et Blanche-Neige, ainsi que celle d'une frère joueur, paraît considérablement superflu. On ne peut en revanche rien soustraire à la qualité esthétique du film qui même si elle fait quelque peu débauche de moyens est travaillée et en accord avec l'univers magique entourant le personnage de la Bête. Le couple Seydoux/Cassel, assemblage de douceur et de violence et union de deux acteurs dotés d'un certain physique, est très efficace. Le couple marche aussi admirablement bien chez Cocteau, avec un Jean Marais plein de théâtralité comme toujours et une Josette Day aussi guindée qu'elle est perdue et éprise du monstre. L'esthétique est aussi au rendez-vous avec le poète qui, comme le fera son successeur Gans, met en place un univers très riche en accompagnement de sa bête, beaucoup plus sauvage que toutes les autres d'ailleurs, faisant sortir des bras des murs et des tables ou de la fumée de statues. Tout comme Gans offre à sa bête un passé pour imager son humanité, Cocteau en fait un noble, un gentleman n'ayant de monstrueux que le visage. Il va ainsi avec déférence demander à sa Belle : "Cela ne vous dérange pas que je boive en vos mains". Cocteau crée ainsi un film-poème pour la vue comme pour l'ouïe. Cependant, certains peuvent reprocher au réalisateur un manque d'approfondissement du côté de Belle, qui se défini par une paysanne simple et aimante.

 

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C'est ainsi qu'on en arrive à Disney, qui finalement détient la moins bonne place dans cette étude comparative. Si le film reste travaillé, principalement en termes de décors et de musique, on peut regretter des personnages caricaturaux, simplifiés au maximum et un réel vide quant à la profondeur de la Bête qui est en lui-même le personnage fort dans les deux autres films. De plus, cette version à la tare d'être seconde de la lignée, après Cocteau premier à tenter l'expérience, avec talent, et avant Gans qui a eu la bonne idée de s'inspirer de ceux qui passèrent avant lui afin d'atteindre le public par le biais de la conscience collective tout en offrant à l'oeuvre une vie nouvelle. Chez Disney, on ne s'embarrasse généralement pas des idées des autres, surtout si les autres ne sont pas des ricains, et cela peut-être fatal. 

Cependant, malgré leurs qualités divergentes, les œuvres restent ancrées dans les consciences de façon notable et doivent rester des entités distinctes. Si je devais faire un choix, au final, je me porterai tout de même plus sur la première et la dernière version, plus riches et mieux tournées dans tous les sens du terme. 

 

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10/09/2014
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La véritable histoire de La petite sirène, selon Hans Christian Andersen

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Nombreux sont ceux qui ont vu étant petits - ou même étant plus vieux - le fameux film des studios Disney, La petite sirène. Comme la plupart des Disney, il s'agit d'une adaptation d'un conte, ici de Hans Christian Andersen, aussi auteur de La Reine de Neiges. Et, comme la plupart des Disney, il s'agit d'une libre adaptation qui n'est pas toujours en accord avec le texte original. C'est pourquoi nous dévoilons aujourd'hui sous vos yeux ébahis, la véritable histoire de Ariel la petite sirène. 

 

Commençons par le commencement, avec l'identité de notre héroïne, Ariel de son petit nom dans l'adaptation cinématographique. Dans le conte originel, elle n'a pas de nom. Elle est simplement qualifiée comme La petite sirène. Une chose la distingue des autres sirènes et tritons (hommes à queue de poisson), les huîtres attachées à sa queue lors de ses 15 ans. En effet, dans le royaume de la mer selon Andersen, les membres de la famille royales portent des huîtres sur leur queue, de six à huit selon le rang et douze pour la reine mère. 

Alors que Disney offre un personnage curieux du monde et en constante évasion, Andersen peint une jeune sirène certes curieuse des hommes mais peu aventureuse. Dans son royaume, elle est solitaire et ne suit jamais ses sœurs dans la découverte d'épaves. Elle découvre le monde en temps voulu, lors de ses quinze ans, comme le veut la tradition. Et, c'est seulement le besoin de voir le prince - qui n'a lui non plus pas de nom - qui la fait remonter à la surface régulièrement. 

Le prince, lui, est donc bien présent, et, comme le film le montre, est sauvé par l'héroïne. Mais pas seulement par elle. Contrairement à la croyance populaire inculquée par le studio américain, une autre jeune fille entre en jeu dans cette histoire de naufrage. Ainsi, lorsque la petite sirène sauve le prince des eaux, elle le laisse sur une plage et à partir de ce moment là, une jeune fille élevée dans le couvent du coin prend la relève. Cette dernière entre en compte plus loin. Mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs ! 

 

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Une fois son prince sain et sauf, la petite sirène s'éprend de lui comme nous le savons. Mais son amour et tout de même accompagné d'un intérêt un peu plus superficiel. Elle espère en effet obtenir une âme éternelle et découvrir le paradis des hommes que les sirènes ne peuvent s'offrir puisque à leur mort elle se change en écume. Pour cela il lui faut épouser un humain, le prince en l’occurrence. Elle se rend donc chez la sorcière des mers, Ursula pour les intimes, afin de demander des jambes qui donnent plus de sex appeal chez le humains qu'une queue de poisson ruisselante. 

Pour le personnage de la sorcière des mers, Disney est resté fidèle à la description du conte, tant quand à ce qui touche à son habitat que sur ce qui touche à son physique. Les polypes (les sortes d"algues qui se lamentent) sont donc bien présents et la sorcière est aussi dégoûtante que la représentation qu'en a fait Disney. De même, elle accepte de donner des jambes à la petite sirène en échange de sa voix. Des divergences apparaissent cependant sur ce point. La potion offerte par la sorcière n'a pas de "date de péremption", l'héroïne peut donc conserver ses jambes pour toujours si elle est épousée, jusqu'à sa mort et transformation en écume si le prince en épouse une autre. Cette potion, pourtant, a des effets négatifs, notamment parce qu'elle est très douloureuse. Les jambes de la petite sirène (qui ne sera plus une sirène) la feront souffrir pour toujours. Enfin lorsque la sorcière demande sa voix, il ne s'agit pas d'une entité brillante, mais véritablement de la langue de la jeune sirène. 

 

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Voilà donc notre pauvre Ariel sans langue, avec des jambes qui lui font mal, qui débarque toute nue sur les marches du château du prince qui donnent immédiatement sur la mer. Contrairement à la représentation cinématographique, elle ne se comporte pas comme une demeurée mal éduquée et ne se coiffe donc pas les cheveux avec une fourchette. Au contraire, elle s’intègre très bien à la cour et devient la favorite de son prince chéri. Mais le cœur de ce dernier appartient à une autre : celle qui l'a sauvé alors qu'il était étendu, presque mort, sur le sable. Il se trouve justement que par un hasard qui n'en est pas un, cette sauveteuse terrestre n'est autre que sa promise depuis qu'il est enfant. Les deux jeunes gens se rencontrent, s'aiment et prononcent les vœux qui les lieront pour l'éternité, laissant la pauvre petite sirène triste, seule, et à la veille de sa mort. 

Alors que les deux mariés se "reposent" dans la tente plantée à leur attention sur le pont du bateau (très logique de camper sur un navire), les sœurs de la petite sirène arrivent, les cheveux coupés, qu'elles ont vendus à la sorcière des mer pour que leur sœur redeviennent une sirène. Le remède tient dans un couteau qu'il faut planter dans le cœur du prince afin que son sang coule sur ses jambes qui redeviendront une queue. Notre héroïne entre donc dans la tente où les deux amants dorment après s'être "reposé", dans l'intention d'assassiner le vil prince qui l'a largué. Mais, trop gentille, elle abandonne et se transforme, une fois le matin venu, en une goutte d'écume volante qui obtiendra son âme éternelle dans 300 ans. 

C'est bon, vos rêves sont brisés ? 

 

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19/06/2014
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X-men days of future past : What the f*** ?!

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Un nouvel X-men s'ajoute à la liste. Bientôt nous aurons autant de films qu'il y a de mutants dans le comics. Pourtant, après le très attendu Days of future past, il serait peut-être temps pour les mutants de prendre leur retraite. Wolverine, le docteur X, Magneto, Mystic, approchent tous la soixantaine. Chose étonnante, ils ne vieillissent pas. Cette bizarerie temporelle est la première d'un longue liste qui s'étend jusqu'à Perpette les oies dans ce nouvel épisode que nous allons ici critiquer car c'est hélas tout ce que nous pouvons faire. C'est parti !

 

Le futur. Des mutants avec un M sur l’œil (au cas où on ne saurait pas les reconnaître). Des humains racistes ou non. Des vaisseaux ultra design. Une Amérique ravagée. Et des gros vilains pas beaux qui sont super méga fort. Rien de nouveau sous la brume du futur selon Hollywood. Dans ce bazar qui fait a part entière partie de notre inconscient collectif, les X-men du début à savoir le Docteur X, Magnéto grand ennemi ou ami selon que cela arrange le script, Wolverine qui ne se lasse pas de recevoir ses chèques juteux et Tornade qui est devenu noire depuis peu, doivent sauver un nain surdoué pour pouvoir changer leur monde. Pour cela, ils sont épaulés de la nouvelle recrue Elen Paige qui elle non plus n'a pu résister ni au groupe de mutants ni à l'argent . Après quelques scènes de combat bordéliques mais plaisantes, Hugh Jackman se lance dans le passé pour deux heures d'incohérence, de Jennifer Lawrence en combi bleue et de Docteur X alcoolique. 

 

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Jeunes filles en fleur contenez-vous, première image du monde d'avant : Wolverine nu de haut en bas (de dos, il ne faut pas pousser mémé dans les orties). Les spectatrices de la salle mouillent leurs culottes, le prix exorbitant qu'elles ont payé valait le coup... ou presque. Le beau mâle aux griffes d'acier (ici d'os parce que c'est le passé) se rhabille et s'en va chercher Charles-Xavier, Eric et Raven et d'autres gars à côté qui servent à meubler. A partir de là, on en apprend de belles ! La crise de cuba ? Les mutants ! Le meurtre de Kennedy ? Un mutant ! Kennedy ? Un mutant lui aussi enfin ! Alors qu'une partie de la salle reste estomaquée par la nouvelle sur la réelle nature de JFK, l'autre se marre franchement tout en réalisant cependant que ce film est vraiment une rigolade. La chose se confirme par la succession de scènes improbables dont la plus belle reste Magneto soulevant un stade entier pour le placer autour de la maison blanche. J'ai dit la plus improbable ? Ah pardon ! J'ai aussi oublié celle où Raven prend l'apparence de Nixon, en présence de se dernier, devant tout le staff de la Maison-Blanche et que personne ne se rend compte de rien ! Pas étonnant que tous les présidents se fassent assassiné avec le manque d'attention des mecs qu'on engage dans cette maison de fous ! 

Bref, le reste suit : Raven redevient gentille, Magneto s'exile, le futur est sauvé et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. En gros pas besoin de dépenser de l'argent, téléchargez-le, faites vous des pop-corn et marrez-vous un bon coup parce qu'il vaut mieux en rire qu'en pleurer. 

 

NB : J'ai oublié de préciser que cette article était remplie de spoils. Désolée !

Et mon article est parfaitement subjectif !

 

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04/06/2014
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