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Les 5 films du dimanche - introduction + première chronique

Les 5 films du dimanche sont des petites critiques de cinq films que j'ai aimé et qui représentent un intérêt dans le divertissement et/ou dans la technique cinématographique. 

J'ai choisi des films anciens comme des films récents, classiques ou non, en noir et blanc ou en couleurs, européen ou américain, asiatique ou africain, des drames ou des comédies, des films surréalistes ou des films historiques et réalistes, pour vous donner l'envie de les voir.

 

Nous commençons donc cette première chronique avec le cinéma européen :

Fritz Lang, Jean Cocteau, Luis Bunuel, François Truffaut et Jacques Rouffio.

 

Métropolis :

 

            Métropolis est un film de Fritz Lang réalisé en 1927. C’est un film anti-capitaliste apportant une très bonne critique de la bourgeoise et des grandes industries et autres multinationales.               L’Allemagne est encore le pays montant dans l’industrie du cinéma européen, par conséquent, le film a bénéficié de beaucoup de moyens. Les décors, le nombre de figurants, les scènes, la réalisation tout cela à été travaillé et poussé à l’extrème pour un résultat riche et conséquent pour l’époque. La version originale fait 5 heures, mais la version que l’on a pu récupéré dernièrement dans une collection privée et qui a été éditée ne fait que 3h. Par conséquent, certains passages sont difficiles à comprendre même si des intertitres ont été rajouté par mesure de bonne compréhension. Esthétiquement et intellectuellement on ne peut pas être déçu par le surréalisme, la critique, et la dystopie de  Métropolis

 

 

La Belle et la Bête : 

 

           La Cinémathéque Française étant en pleine exposition Jean Cocteau, un détour par ce réalisateur s'imposait, de même qu'un détour par La Belle et la Bête, film ressorti en version restaurée dans  nos salles à l'occasion de cette même exposition.

La Belle et la Bête est un film, donc, de Jean Cocteau ,dans lequel Jean Marais tient le rôle principal, réalisé en 1946. Il met en scène le célèbre conte en y rajoutant l’humour et le drame sous leur plus belle forme. Cocteau respecte l’aspect conte en ajoutant de la magie, des bijoux, un château grandiose, mais sans oublié son amie dont le nom commence par P, la poésie sans qui le réalisateur, peintre et poète n'aurait pu vivre. 

L'esthétique surréaliste si remarquable entre toutes renforce la magnificence de cette fabuleuse leçon d'amour. 

 

 

Belle de jour :

 

            Belle de jour est un film de Louis Bunuel réalisé en 1967 avec Catherine Deneuve.

Deneuve tient dans cette œuvre le rôle d’une bourgeoise insatisfaite sexuellement et avide de réaliser ses fantasmes sado-masochistes. Pour cela elle se prostitue dans une maison close tous les après-midi de la semaine, d’où son nom « Belle de jour ». Le résumé donne peut-être un aspect choquant de l’œuvre, pourtant il s’agit d’un film profond, magnifique, violent, psychologique. Certaines scènes sont un peu surprenantes voire choquantes, mais le film vaut vraiment la peine. Et puis, qui n’a jamais rêvé de voir Deneuve se prendre de la bouse dans le visage ?

 

 

La femme d’à côté :

 

            La femme d’à côté est un film de François Truffaut réalisé en 1981 avec Fanny Ardan et Gérard Depardieu.

Ardan et Depardieu y jouent des amants qui ne peuvent vivre ni l’un avec l’autre ni l’un sans l’autre. A partir de cette situation inextricable, s’ensuit un film magnifique dans sa dureté, dont il est difficile de faire un résumé simple. Peut-être pouvons nous dire que La femme d’à côté, c’est la passion, tout simplement.

 

 

La passante du sans-souci :

 

            La passante du sans-souci est film de Jacques Rouffio sorti en 1982, avec Romy Schneider et Michel Piccoli.C’est le dernier film de Romy Schneider, tourné peu après la mort de son fils et peu avant son suicide.

Il est dur de parler de cette œuvre sans émotion dans la voix. Déjà parce que l’histoire en elle-même est dure, trouvant sa source dans la seconde guerre mondiale et les crimes nazis, mais aussi parce qu’on ne peut s’ôter de la tête la situation de Romy Schneider devant jouer la mère d’un enfant d’un âge approchant de celui qu’avait son fils. L’actrice sais parfaitement passer du rôle de cette femme brisée, séparée de son compagnon, toujours en Allemagne, à celui de la femme dévouée à un homme qu’elle aime plus que tout et dont elle découvre l’histoire. Elle joue en effet deux rôles dans le film, celui de Elsa Wiener, mère adoptive de Max Baumstein (Michel Piccoli adulte et Wendelin Werner enfant) , et celui de Lina Baumstein, la femme de Max. Et il est incroyable de voir comme Schneider arrive à creuser l’écart entre ces deux femmes qui ont pourtant son seul visage. 

 

Voilà qui clôt le premier "épisode" des 5 films du dimanche !



03/11/2013
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