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Nos étoiles contraires

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Retenez vos cris, gardez vos soutiens-gorge, séchez vos larmes de joie, jeunes-fille en fleur et autres adolescentes au cœur empli de guimauve, Nos étoiles contraires, le roman qui semble rassembler toutes les jeunes-femmes, offre enfin son adaptation cinématographique. Critique. 

 

Aux premières minutes, tout semble se dérouler à merveille, le réalisateur, malin, gère joliment le lien entre le fameux "20th century fox" et le ciel étoilé que Shalene Woodley, débarrassée de ses tatouages et des ses cheveux (cancer oblige), contemple, oxygène dans le nez et étincelles plein les yeux. Et là, soudainement, comme un vilain cheveux gras sur la soupe, se fait entendre sa narration. Josh Boon vient de tomber dans le grand fossé meurtrier des clichés d'adaptations. Incapable d'expliquer la situation en image, comme son art l'impose, le réalisateur se voit obligé de composer avec une voix off. Un point en moins. Malgré cette erreur, on reste cependant relativement accroché par une réalisation lumineuse, colorée, simple. Les plans américains se succédant, ils s’empreignent pourtant peu à peu de laideur et d'une simplicité telle qu'elle en devient fade. Et le film va ainsi, perdant toujours plus de saveur et s'enfonçant, au fur et à mesure que les minutes défilent, dans les clichés les plus bas. Le fameux livre-silex, déclenchant le feu de la passion, la fameuse métaphore pédante qui fait fondre les représentantes de la gente féminine de la salle les unes après les autres, toute cette guimauve qui s'accumule jusqu'au point culminant dans la maison d'Anne Franck qui dans sa tombe se retourne en hurlant au scandale. 

 

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C'est environ au milieu de ces immondices cinématographiques, que le spectateur averti commence à désirer que le cancer l'emporte sur ces personnages plus romanesques que des héros de la collection Arlequin. En effet, Shalene Woodley, pourtant convaincante dans Divergente en terme d'émotions et de jeu plus généralement, semble aspirée dans une sorte de phénomène Twilight. Le manque de saveur du film inhibe ses capacités d'actrices. Ansel Elgort, lui aussi présent dans Divergente, dans le rôle du frère (alerte syndrome Lannister !), montre plus de talent dans les trois scènes qu'il y joue que dans toutes ses apparitions dans Nos étoiles contraires. Chez les autres, peu connus pour la plupart et qui n'auront peut-être plus d'occasions de carrières, on trouve cependant une Laura Dern qui se recycle avec un certain talent et un Willem Dafoe qui, lui, tient assurément le meilleur rôle du film et de la meilleure façon. 

 

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Finalement, après 1h40 de licornes, poneys, arcs en ciel, dégoulinants, d'un peu de cancer qui semble là pour pallier à des lacunes dans l'art de faire du drame, de scènes tellement prévisibles que le réalisateur aurait mieux fait d'en faire des intertitres en police 42 rouge, le film est encore plus essoufflé qu'Hazel Grace quand elle monte un escalier et nous aussi épuisés qu'Augustus après sa première crise. Dommage. il reste 25 minutes. 

Le supplice prend fin. Les filles et leurs mères ressortent larmes à l’œil, mouchoir autour du nez. Nos étoiles  contraires se termine sur un ciel plus sombre qu'un jour de tempête. Les étoiles se sont éteintes sur le cinéma de Josh Boon, aussi court que la vie des personnages qu'il vient de mettre en scène. On ne voit plus le ciel comme avant après Nos étoiles contraires, on ne voit pas le cancer différemment après Nos étoiles contraires, Shalene Woodley devient floue après Nos étoiles contraires. Et c'est bien ce qu'on lui reproche. 

 

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12/09/2014
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Spéciale actrices 1 : Jennifer Lawrence

Les 5 films du dimanche reviennent après deux moi (ou plus) d'absence ! Pendant les prochaines semaines, cette chronique prendra pour lien entre les films critiqués, la présence d'actrices. Aujourd'hui, nous allons passer en revue 5 films qui ont vu s'ajouter à leurs castings la toute nouvelle Jennifer Lawrence - qui aura le droit à un article dans la partie actrice. De rôles principaux en rôles secondaires, nous allons voir des films d'auteurs comme des films à gros budgets. 

 

1) Happiness Therapy, 2013 : David O. Rusell

Nous nous souvenons tous du fameux Happiness therapy, sorti en 2013, récompensé par plusieurs Oscars et notamment celui de la meilleure actrice pour Jennifer Lawrence. Un film récompensé aux Oscars, une comédie américaine... Je craignais le pire. C'était l'inverse ! Happiness Therapy a tout de la comédie réussie : humour noir saupoudré de drame, situations déjantées, le tout tenu par deux acteurs formidables : Lawrence et Bradley Cooper. Dépourvue de scènes de sexe "the american way", le film lâche un peu les codes d'Hollywood pour un résultat qui mérite le titre de comédie de l'année. 

 

2) Winter's Bone, 2010 : Debra Granik

Si c'est Hunger Games qui a fait découvrir la jeune actrice au grand public, c'est Winter's Bone qui lui a permis de se faire voir au monde du cinéma. C'est un film plus réaliste, plus "terroir". Se déroulant dans le Missouri, le récit est celui d'une jeune femme à la recherche de son père. Abordant le milieu de la drogue dans cet état oublié et campagnard, la réalisatrice met le spectateur face à des scènes gênantes mais aussi incongrues. Récompensé au Sundance festival, Winter's Bone est un des meilleurs films indépendants américains de ces quelques années. 

 

3) The beaver, 2011 : Jodie Foster

Il est assez intéressant de retrouver Jennifer Lawrence dans un film de l'actrice à qui elle ressemble certainement le plus de par le choix de ses films. Jodie Foster réalise ici son second film après Little Man tate. Traitant de la dépression et de ses conséquences, le film et drôle mais dur. L'actrice et réalisatrice offre à Mel Gibson un moyen d'oublier son passé en lui offrant un rôle quasiment sur mesure qu'il tient avec grand talent. Lawrence y joue un rôle assez minime qui ne lui permet pas de montrer son talent, mais qui lui correspond cependant. Jodie Foster, pour sa deuxième fois derrière la caméra, réussi encore mieux son coup. 

 

4) The Burning plane, 2008 : Guillermo Arriaga

Charlize Sterone, Kim Bassinger et Jennifer Lawrence forment, dans ce film du réalisateur de Trois enterrement, un trio. Trois femmes pour trois générations et deux époques. Revenant sans cesse dans le passé, et utilisant deux acteurs pour un rôle à chaque fois, The Burning Plane peut par moments se révéler un peu compliqué. Cependant, Les couleurs, la lumière du désert américain attirent irrésistiblement notre regard tandis que les histoires magnifiques qui touchent chaque personnage accrochent nos sentiments et nous remplissent de tristesses et de joies. The Burning Plane est un film... lumineux ! 

 

5) The poker house, 2008 : Lori Petty 

Ce qui est frappant, qu'on a fini de visionner The poker house c'est de savoir que c'est un film autobiographique. Lori Petty y raconte en effet une journée de son adolescence durant laquelle sa petite sœur vendait des journaux, sa seconde cadette attendait dans un bar et qu'elle même vivait une expérience traumatisante et une expérience géniale. Volontiers poétique, The poker house reste un film violent physiquement et psychologiquement, parfois dur à regarder. La toute jeune encore Jennifer Lawrence montre ici qu'elle n'a pas peur de jouer toute sorte de rôles, mêmes les plus affreux. The poker house est un film sombre impressionnant, cependant : âmes sensibles s'abstenir. 

 


01/02/2014
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Étrangetés, bizarreries et loufoqueries en tous genres !

En dehors des comédies il existe des films étranges et déjantés, véritables déliriums qui nous laisse parfois perplexes, parfois complètement ahuris, ou totalement fou. Au programme aujourd'hui, je vous propose 5 de ces loufoqueries cinématographiques. 

 

Carnage : Roman Polanski, 2011

Carnage n'est pas le film le plus bizarre de l'histoire du cinéma, mais est tout de même un film fou et déjanté, il a donc sa place dans cette chronique. Si les critiques ce sont acharnées sur ce film pour son titre considéré en désaccord avec le contenu, il ne faut pas s'y fier. Carnage porte parfaitement son nom, car on a rarement vu un tel massacre psychologique en si peu de temps sur des personnages. Carnage, qui ne s'arrête jamais, met en scène 4 acteurs de génie (Jodie Foster, Christophe Walz, Kate Winslet et John C. Reilly) dont la folie ne va faire qu'augmenter au cour du film. Violent, hilarant, barré, Carnage est giénialissimement fou.

 

 

Casino Royale : Val Guest, Kenneth Hughes, John Huston, Joseph MacGrath et Robert Parish,1967

On a rarement vu un film réalisé par autant de personnes ! Et on aussi rarement vu un film de ce style avec un casting aussi impressionnant : Orson Welles, Ursula Andress, Woody Allen, Jean-Paul Belmondo, Deborah Kerr, Géraldine Chaplin, entre autres. 

Parodie de James Bond, Casino Royale est un film léger, un peu idiot sur les bords et très drôles. Cependant, la scène finale est un peu lourde, trop remplie et trop longue, mais on peut supporter ça sachant que le film est excellent !

 

 

Qui veut la peau de Roger Rabbit : Robert Zemeckis, 1988

Rogger Rabbit est le premier film à mélanger acteurs humains et toons, des dessins-animés donc. Aux effets spéciaux parfaits, Rogger Rabbit est un film dont on ne se lasse jamais. Les héros sont un détective alcoolique, un lapin de dessin-animé et sa femmes, animée aussi et véritable sex-symbol. Ces trois là se voient aidés par une serveuse, humaine, et d'autres toons : une voiture parlante, des balles de pistolet, etc. Et tout ce petit monde combat un juge véreux et ses fouines. Dans un bazar ambiant, le lapin nous fait rire d'un bout à l'autre du film et nous rend complètement accros

 

 

Y a-t-il un pilote dans l'avion : Jim Abrahams, David Zucker et Jerry Zucker, 1980

Pour voir ce film il vous faudra beaucoup de second degré et ne pas tout prendre au pied de la lettre, justement parce que les personnages eux prennent tout au pied de la lettre. Sur un scénario catastrophe, cette parodie est une des plus connues de l'histoire du cinéma de série B.On y voit des poupées gonflables y conduire un avion et autres loufoqueries, mais... qu'est ce qu'on se marre ! 

 

 

The Saddest Music in the World : Guy Maddin, 2003

Nous savions qu'Isabella Rossellini aimait les films et les rôles décalés, mais il faut admettre qu'avec The Saddest music in the world elle atteint de réels sommets ! Filmé entièrement réalisé à la Super 8, le film se déroule durant la prohibition, au Canada, là où justement l'alcool coule à flot. Pour faire du profit, la reine de la bière canadienne (Rossellini) décide de faire un concours de la chanson la plus triste du monde, car les gens tristes boivent plus. A ce concours participent son ancien amant représentant les USA, le père de ce dernier représentant le Canada, et son autre fils représentant de la Roumanie. Faire plus fou que The Saddest Music of the World serait un véritable record. 

 


15/12/2013
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Alfred Hitchcock

On ne peut décemment pas parler de cinéma sans faire allusion à Alfred Hitchcock. Cette chronique lui est donc entièrement dédiée. Il ne sera pas question de "Psychose" ou de " La mort aux trousses", mais de films, moins connus et pourtant cultes. C'est parti !

 

Fenêtre sur cour : Rear window, 1954 

Fenêtre sur cour a été filmé d'un seul et même lieu : la chambre de Jeffries (joué par James Stewart). Les scènes se déroulent soit à l'intérieur, soit l'extérieur est filmé de devant la fenêtre. De plus, le réalisateur utilise souvent la prise de vue subjective, rendant le spectateur complice du voyeurisme du héros. Hitchock aime rendre son spectateur coupable d'un crime, et Fenêtre sur cour est le meilleur exemple de cela. Cependant, le crime se passe aussi ailleurs que dans l'appartement du personnage principal, et comme toujours il sera question de résoudre une affaire sans l'aide de la police. Entre suspens, humour, amour, vice, Fenêtre sur cour est un grand film, indéniablement.

 

 

La main au collet : To catch a thief, 1955

 Il met en scène Cary Grant et la future princesse de Monaco, Grace Kelly. Dans une scène l'actrice trace d'ailleurs les méchants sur la route sur laquelle elle trouva la mort plusieurs années plus tard. La main au collet est un film plus léger que les autres, il est question de vol et pas de meurtre. Plein d'humour, un peu insolent, il est aussi agréable que la côté d'azur sur laquelle il fut tourner. 

 

 

La maison du Docteur Edwardes : Spellbound, 1945

La maison du Docteur Edwardes marque la première collaboration de réalisateur anglais et de la suédoise Ingrid Bergman. La jeune actrice y joue le rôle d'une psychanalyste entraînée dans une affaire de meurtre par amour pour un amnésique joué par Gregory Peck. L'une des scènes du film a été créée par Salvador Dali. L'oeuvre est un peu plus dramatique que les précédentes que j'ai citées, mais très belle, entraînante, et délectable du début à la fin. 

 

 

Rebecca : 1940

L'oeuvre est une adaptation du magnifique roman éponyme de Daphné Du Maurier (qui est aussi l'auteur des "Oiseaux"). Si l'oeuvre cinématographique est bien en dessous de l’oeuvre littéraire, Rebecca reste un très beau film mené par l'innocente Joan Fontaine et par l'incroyable Sir Lawrence Oliver. L'acteur fait preuve d'un talent hors du commun et nous tiens en haleine tout le film durant. Gothique, stressant, angoissant, un véritable film culte. 

 

 

Les enchainés : Notorious, 1946

Cary Grant, Ingrid Bergman, Claude Rains : casting de choc pour superbe drame cinématographique. Traitant de la guerre et du patriotisme, Notorious fait d'Ingrid Bergman la nouvelle Mata Hari. Cary Grant de son côté joue le cynique transi d'amour tandis que Claude Rains déjà vieux joue les maris. Mais Notorious, finalement, est un film sur la passion comme en démontre le baiser le "plus long de l'histoire du cinéma". Hitchcock ici décide de mettre au tapis les codes et s'en donne à cœur joie dans les allusions sexuelles ouvertes et dans les effets spéciaux toujours plus fous. Un des plus grands chef-d'oeuvre du maître du suspens. 

 

 


08/12/2013
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Eviva l'Italia

Les quatre dernières chroniques ont surtout eu pour sujets la France ou les Etats-Unis, pour cette cinquième chronique, c'est l'Italie qui est au programme. L'Italie est un pays de référence lorsque l'on parle de cinéma que ce soit pour les festivals avec la Mostra de Venise, le festival du film de Locarno (suisse-italien), le festival de Rome; ou que ce soit en matière de réalisateurs avec Fellini, Risi, Begnini, Rossellini et j'en passe. Aujourd'hui sont à l'affiche Risi, Begnini et Rossellini. 

 

 

Âmes perdues : Dino Risi, 1977

Ames perdues est un film un peu fou, bizarre, sombre. L'oeuvre est recouverte d'un voile pesant, gris, désagréable mais que notre œil ne peut s'empêcher d'aimer. Dans un décor démesuré, vide et détruit, Catherine Deneuve, à moitié folle se cache la réalité tandis que son neveu tente de comprendre ce qui se passe dans un pièce au fond de la demeure. Un fou y habite, un homme enfant, que l'on n'aperçoit que par un judas nous donnons un champs de vision limité qui rend les apparition de l'homme d'autant plus effrayante que l'on sait que c'est un meurtrier et un pédophile. Dans cette ambiance dérangeante, l'histoire se déroule pour mener à un dénouement qui nous laisse pantois, bouche-bée et demandant une suite, un quelque chose en plus !

 

 

Johnny Stecchino : Roberto Begnini, 1991

Roberto Begnini comme toujours enrôle sa femme Nicholetta Braschi et lui-même pour une comédie haute en couleur. Le réalisateur et acteur y joue deux rôles, celui du doux Dante et celui du mafieux Johnny Stecchino, qui est le sosie exact de Dante (ou bien est-ce l'inverse ?). Il alterne ces deux personnages que tout sépare sauf une femme qu'ils aiment tous les deux. Begnini creuse parfaitement l’écart entre eux et on ne confond jamais Dante et Johnny, au contraire nous rions de leurs différences. Pour une fois, Braschi ne reste pas en plan et tient un rôle plus profond et plus important pour le dénouement. 

Du pur Begnini et du pur bonheur. 

 

 

La vita è bella : Roberto Begnini, 1997

On ne peut citer Begnini sans passer par La vita è bella, son fameux film sur la seconde guerre mondiale et les camps de concentration. Begnini, sur un sujet très sérieux dont on n'arrive pas toujours à rire de nos jours, fait une comédie, un drame, et un magnifique histoire d'amour. Une comédie que les enfants peuvent voir et rêver, un drame que les adultes comprennent avec une belle tristesse et un l'histoire d'un amour que rien ne peut briser pas même les camps. Le réalisateur retrace l'horreur des camps et la foi de l'enfance dans un film culte et superbe que l'on voit et que l'on revoit encore et encore. 

 

 

Stromboli, terra di Dio : Roberto Rossellini, 1950

Ah le fameux Stromboli, le début du scandale Bergman-Rossellini, le début de la fin pour son réalisateur et pourtant un si beau film ! Il y a une chose que l'on ne sait pas, c'est que le personnage de Karen a existé. C'était une réfugiée que Rossellini un jour aperçu dans un camps. Le jour où il revint la voir elle était partie, mariée avec un pêcheur italien. Ce qu'il advint d'elle nous ne le savons pas, mais Rossellini l'a imaginé et la filmé. Et voilà Stromboli qui naît. Si, il faut l'admettre, Bergman n'est pas au meilleur de son talent devant la caméra de l'italien, ce dernier rattrape cela avec un réalisation magnifique, pleine d'émotion, qui se fait par le biais de l'objectif et qui se passerait presque de l'actrice suédoise. Pour tous les amoureux de l’esthétique, de l'émotion, Stromboli est une très bonne référence.

 

 

Europa 51 : Roberto Rossellini, 1952

Encore un Rossellini et encore du Bergman. Europe 51, encore un fois, retrace la souffrance d'une femme. Sa souffrance face au suicide de son enfant. Irene (Bergman) est une femme qui, se rendant compte de la futilité de son monde bourgeois, va découvrir les bas quartiers de Rome et ses habitants. Alors, envers et contre tous elle va donner toute sa force pour les aider, d'une prostitué à un meurtrier. Son altruisme se heurtera à une incompréhension générale, ce qui la perdra. Délivrant un beau message sans pathos lourd, Rossellini et Bergman son peut-être à leurs sommets. 

 


01/12/2013
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